Etape du Tour 2012
Vendredi 6 juillet
C'est le départ, Daniel, Hervé et Patrick en voiture le reste de la troupe en minibus sous les encouragements chaleureux de notre président.
Après un voyage sans histoire, tout le monde se retrouve le soir à Chambéry autour d'une platrée de pates préparatoire à l'évènement (avec toutefois Alain qui nous fait preuve d'un bel optimisme avec une dame blanche pour conclure l'opération)
Samedi 7 juillet
Les choses sérieuses commencent à 9 heure par un 'déverminage' du matériel et des hommes dans les rues du vieux Chambéry, 10 km de bon augure, tous le monde se sent en forme et prêt à en découdre au plus vite.
Le transfert à Albertville pour les vérifications administratives s'effectue dans la bonne humeur, tout les participants sont acceptés au départ de l'épreuve.
Les flaneries dans le village de départ sont l'occasion de quelques réglage et achat de dernière minute (réglage velo par Mavic pour Jean Christophe, biere locale pour Ludovic....)
Midi, encore un repas de pates sur la route de la Toussuire, la concentration reste élevée malgrès quelques bieres qui s'égarent sur les tables.
L'après midi est consacrée à l'organisation du retour depuis la Toussuire, avec le dépot des véhicules, il est aussi l'occasion de visualiser les 17 derniers kilomètres de l'épreuve et de faire palir quelque peu les participants et nos deux accompagnatrices , Annette et Isabelle (ça à l'air raide !)
De retour à Chambéry, nous effectuons les derniers préparatifs avec achat de victuailles pour l'ultime petit déjeuné, et
un agréable diner d'ou sont bannis tout excès. L'ensemble de l'équipe retourne à l'hôtel pour régler les réveils à 4h30.
Dimanche 8 juillet
4h30, Patrick veille sur l'équipe et sonne le réveil, tout le monde est prêt à l'heure, les yeux sont petit, le sommeil a été léger avec la hantise pour tous de cette dernière côte aperçu la veille.
L'heure approche, chacun gagne son aire de départ, Daniel, Hervé, Jean Christophe et Patrick dans le n°3 Patrice dans le n°4, Alain et ludovic, les novices de l'épreuve dans le 12.
A 7h00 c'est parti pour les premiers, puis pour nous sous les encouragements de nos vaillantes accompagnatrices. A partir de cet instant la compétition prend tout ses droits et nécessite d'individualiser le récit.
Patrice
Le plus malchanceux, après une prometteuse ascencion de la Madeleine pleine de promesse pour la suite, la perte d'un patin de frein arrière dans la descente, suivi d'une explosion de la chambre à air avant trop sollicité sur les freinages ont provoquées son abandon.
La suite du parcours s'est effectué en bus jusqu'à la Toussuire avec une arrivée à 14 heure, ou sa présence sur la ligne d'arrivée pour accueillir ses collègues malgrés la déception a été extrèmement apprèciée.
Alain
Le plus optimiste, un audacieux plan d'entrainement n'aura pas suffit, la encore une belle montée de la Madeleine, puis une douce et progressive baisse de forme auront raison de sa ténacité, 5 km avant le sommet du Glandon, rattrapé par les jambes molles et la voiture balai, sa seule issue est le bus de ramassage pour lui et le camion de Norbert pour sa monture.
L'épreuve n'était pourtant pas fini, avec 6 heures de bus et sa fidèle monture dans le dernier des 7 camions de Norbert, il ne retrouvait ses petits camarades qu'à 21h.
Ludovic
Fort d'un Iron Man, le plus confiant, pourtant après un départ rapide dans la Madeleine une rentrée progressive dans le dur va transformer son parcours en calvaire, malgrès tout franchissement du Glandon, du mollard, et tentative dans la montée de la Toussuire. Dans cette dernière ascension, les souvenirs de la montée en voiture auront raison de son moral, et après 1 km d'agonie la raison l'emportera pour un sage retour à Saint Jean de Maurienne ou il sera récupéré à 21h30 par ses camarades
Patrick
Notre premier 'finisher', l'expérience n'a pas suffit, après un départ prudent une Madeleine bien négociée, la jambe gauche prise de crampes l'oblique à effectuer les 2 derniers kilomètres du Glandon à pieds. Au redémarrage vélocipèdique, la cale gauche endommagée par cette marche forcée refuse tout service, ce malgrès l'intervention des pompiers. Pourtant avec ce handicap, et un moral d'acier il réussi à dompter les dernières difficultés du parcours pour finir en 12h28 et 4399ième position sur 4422 arrivants.
Hervé
Un élan brisé, malgrè une crevaison au bas de la Madeleine il réalise une fort belle ascension avec le meilleur temps des COBA, et puis tout part de travers, il est percuté par un cycliste distrait à l'arrière du genou, résultat une grosse douleur pour le reste du parcours et une altercation avec un médecin de l'organisation peu compréhensif. Cependant, grace à la pommade des pompiers, et un moral d'acier, il parviens à terminer l'épreuve à une honorable 3166ième place.
Daniel
Notre locomotive, un rythme constant adapté, un pédalage souple et sans fatigue et le voila à l'arrivée, avec le meilleur temps des COBA dans la montée de la Toussuire et une 3123ième place à l'arrivée. Aucun soucis technique et physique malgré la dureté de l'épreuve.
Jean Christophe
Ambiance gros braquets, résultat des crampes dès le sommet de la Madeleine et pour toute la suite. A part ce détail une course sans soucis mais très dure physiquement. Et puis au dela de la performance, quel plaisir d'être applaudi à l'arrivée par nos accompagnatrices et Patrice pour une 1809ième place.
Annette et Isabelle
Nos Pom Pom girl, très courageuses, levées comme les courreurs à 4h30, en poste sur la ligne d'arrivée dès 14h00 (heure d'arrivée prévue par quelques optimistes), elles ont accueilli sous les vivas tous les arrivants du COBA de 16h00 à 20h00, (moyenne un par heure !). Grace à un parfait partage des taches Annette pour prévenir et applaudir, Isabelle à l'appareil, vous pourrez voir les photos de l'arrivée. Un grand merci pour ce soutien.
Epilogue
Jeudi n'oubliez pas de regarder notre parcours réalisé par les pros, évidement, les performances n'auront rien à voir avec les notres, mais au dela de la performance sportive, nous avons vécu un formidable week end dans une superbe ambiance, merci le COBA.
Pour cela malgré la fatigue pour les uns et la déception pour les autre (ou les deux) nous retenons dès maintenant les candidatures pour l'année prochaine (inscription auprès de la commission grand évènement sportif: Patrick Landot).